Pour justifier l’augmentation du prix de vente du journal, s’adressant aux lecteurs, l’éditeur écrit, entre autres « Notre journal est, depuis 1898, un lieu d’échanges et de débats auquel vous êtes attachés ... »
DPVRS-27 demande des précisions par une lettre ouverte.
Le 28/12/2015
M Denis Lejeune,
Editeur de La Dépêche d’Evreux
Dans la parution du 4 décembre de votre édition, vous justifiez l’augmentation du prix de vente de votre journal par une série d’arguments dont celui selon lequel La Dépêche serait un lieu d’échanges et de débats ...
J’ai cherché, attentivement, dans les 4 numéros de décembre, quelle page était réservée aux débats et aux échanges. En vain ...
J’en déduis que, comme l’immense majorité de la presse écrite, vous vous limitez à l’information, vos colonnes étant grandes ouvertes, essentiellement aux politiques localement implantés.
Je me souviens d’une époque où la possibilité était donnée aux lecteurs de proposer des réflexions qui étaient publiées intégralement ou partiellement par les rédactions.
Aujourd’hui l’herméticité de la presse écrite a exclu ces tribunes ouvertes qui donnaient de la vie concrète aux journaux.
C’est une des raisons, pas la seule évidemment, qui rebute les citoyens à lire la presse quotidienne et hebdomadaire. Les surfaces toujours plus importantes consacrées à la publicité montrent vraisemblablement des difficultés de vente.
Recevez mes salutations les meilleures.
Jean-Louis Ernis
Animateur DPVRS-27
Site : http://dpvrs-27.viabloga.com