Le Conseil Economique Social et Environnemental de Haute-Normandie composé de 78 membres (représentants des salariés, représentants des employeurs et représentants des associations) a pour mission, selon sa propre définition, d’être « un véritable laboratoire d’idées pour répondre aux besoins des citoyens »
Il semble que depuis novembre dernier, cette définition ne soit plus qu’un slogan, si l’on en croit ses pratiques nouvelles.
Désormais, en matière de parité homme-femme, le CESER fait office de cancre.
Pour engager une nouvelle mandature, le Préfet de Région avait fortement invité les organisations désignatives à respecter la parité, au plus près.
Lors de l’installation du 15 novembre 2013, le Préfet constatait une évolution positive du nombre de femmes, d’un nombre total de 21, doublant pratiquement le nombre de la mandature précédente. Il regrettait cependant que la parité ne soit pas atteinte.
La logique aurait dû se reproduire dans les instances du CESER, notamment au Bureau, l’organe directeur de la deuxième assemblée régionale.
Hélas, il n’en fut rien, les vieux démons machistes réapparaissant dans cette structure.
Dans la mandature précédente, sur 21 membres, quatre femmes siégeaient au Bureau.
On était encore loin de la parité. Mais la situation était bien meilleure que celle d’aujourd’hui, puisque depuis novembre 2013, il n’y a plus qu’une femme au Bureau !!!
Bravo « le laboratoire d’idées... »
Mais, faut-il s’étonner de ce recul, quand l’un de ses membres, représentant les employeurs publics, déclarait en décembre dernier, au sujet de la fermeture de Petroplus « le territoire n’a pas à se flageller parce qu’une entreprise disparaît... » ?
Le CESER dériverait-il vers le machisme et la brutalité sociale ?