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e propos laisse un a priori positif, mais en vérité, cache des drames sociaux.
Il fut prononcé par le Chef de l’Etat bulgare, Rossen Plevneliev, s’adressant aux autorités bruxelloises, vantant les résultats budgétaires de son pays.
Le déficit budgétaire de la Bulgarie représente 0,5 % du Produit Intérieur Brut et la dette publique est la plus faible de l’Union Européenne avec 16,3 % du PIB.
Un modèle à suivre pour les eurocrates de Bruxelles ! Mais l’envers du décor social est dramatique.
A titre d’exemple, le niveau moyen des retraites est de 150 € mensuels et le minimum vieillesse est de 76 € mensuels (788 € en France)
Plus d’un ménage sur deux gagne moins de 150 €. Comment vivre décemment avec si peu ?
Face à cette insupportable misère imposée par Bruxelles, depuis le début de l’année des mouvements sociaux se multiplient.
Mais discipline budgétaire oblige, pour les autorités bulgares, rien ne doit changer. C’est le prix à payer pour faire partie de l’Union Européenne.
Alors, comment s’étonner que les peuples s’éloignent de leurs élites ?
Aux dernières élections du 12 mai 2013, le taux de participation, comparativement au scrutin du 5 juillet 2009, a reculé de 8,9 points pour atteindre 51,3 %.
Voilà ce qui se produit quand on applique aveuglément et dogmatiquement les réformes de structures exhortées par les technocrates bruxellois.
Hélas, la prochaine étape risque d’être le populisme et l’extrême droite.