S'identifier - Contact

Archives par mois


Quand l'hôpital socialiste se moque de l'infirmerie umpiste !



 
A
u conseil départemental de l’Eure – ex-conseil général – hier majoritaires, aujourd’hui relégués dans l’opposition, les socialistes doivent s’adapter à leur nouvelle situation.
Lors de la séance publique du 3 avril qui a vu l’élection du conseiller départemental de Vernon à la présidence du département, celui-ci a traditionnellement prononcé son discours de mandature.
Parmi les objectifs fixés, l’équipement des collèges en caméras de vidéosurveillance !
Il n’en fallait pas plus pour faire réagir le conseiller général socialiste sortant, réélu le 29 mars, Francis Courel chargé des collèges, dans la mandature précédente.
La question est de savoir si Francis Courel s’exprimait en temps qu’ancien chargé des collèges ou au nom des élus (es) socialistes, désormais minoritaires ?
L’interrogation n’est pas anodine car parmi les six élus (es), il en est un qui a plutôt la main lourde en matière de vidéosurveillance.
N’est-ce pas le conseiller départemental, maire et président de communauté de communes, Alfred Recours qui dispose d’un programme d’installation de 35 caméras sur 17 points devant couvrir l’intégralité de la communauté de communes de Conches ?
Alors, dans ces conditions, difficile de contester à ses opposants ce que l’on pratique soi-même.
C’est ce genre d’attitude politicienne qui rebute les citoyens et creuse le fossé avec les élus.
Incontestablement, pour les socialistes de l’Eure, la défaite est amère et conduit à quelques dérives verbales.
Ainsi, par un communiqué du 10 avril, le Premier secrétaire de la Fédération de l’Eure s’offusque, entre autres, que le nouveau Président du département n’ait eu aucun mot agréable à l’adresse de son prédécesseur.
Tradition républicaine, parait-il ?
Avant de faire référence à la République, il faudrait que tous ces élus, du PS à l’UMP, en respectent les préceptes – respect du vote des citoyens – respect des programmes électoraux – respect de la laïcité, etc…
Certes, le Président du conseil départemental n’a eu aucun mot pour son prédécesseur, mais fût-il le seul ?
Excepté la Présidente de séance (bénéfice de l’âge) membre du parti communiste qui a rendu hommage au Président du département durant quatorze années, aucun autre intervenant del’ex-majorité n’a eu cette délicatesse républicaine.
Nous ignorons si le premier fédéral était présent dans la salle incognito, mais ceux qui ont suivi les débats dans l’hémicycle du Conseil Général le 3 avril dès 10 H peuvent attester qu’aucun hommage (excepté la Présidente de séance) n’a été prononcé.
Et si le Premier secrétaire pratiquait l’arrogance et le rideau de fumée pour masquer le marasme politique dans lequel se trouve son parti ?
Quelques jours après le 29 mars, une conseillère générale socialiste sortante, qu’il connaît bien, battue dès le 1er tour, déballait publiquement les raisons de l’échec des départementales
-          « posture guerrière du Président Destans à l’égard du Front de Gauche à Brionne » considérée comme « une grosse couleuvre à avaler »,
-          « attitude arrogante » des élus d’en haut méprisant les élus « d’en bas »
-          reproches aux parlementaires (socialistes évidemment) de ne pas avoir mouillé le maillot « plus à l’aise devant les micros que sur les marchés »
Le parti socialiste ne comptant que deux parlementaires dans l’Eure, François Loncle et Jean-Louis Destans, ce dernier étant candidat aux départementales, les flèches décochées par la conseillère sortante socialiste battue le 22 mars, visaient-elles le député de la 4ième circonscription (Louviers) ? Cela semble évident.
Quoi qu’il en soit, ces propos montrent dans quelle situation d’exaspération se trouvent les socialistes.
En aucun cas, l’affabulation et l’aigreur ne les rapprocheront des citoyens.
Seule une authentique politique de gauche redistributive des richesses produites rendra crédible le parti de la rue de Solférino.
 
Hélas, si l’ion en croit les récentes déclarations du Ministre des Finances, nous en sommes loin.
En effet, Emmanuel Macron a fait part à la BBC de son regret que la France n’ait pas opéré des réformes comme avait su le faire, en son temps, Mme Thatcher en Angleterre !!!
Oui, vous avez bien lu, la dame de fer est l’égérie de notre zélé Ministre des Finances !!!