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ela fait maintenant 5 semaines que Mme Merkel a été, électoralement parlant, déclarée vainqueur des élections législatives du 22 septembre (voir sur ce site l’article du 30 septembre 2013)
De la part des libéraux de tout poil – journalistes bien pensants – économistes, version Hayek – sociologues – politologues etc... etc..., les superlatifs ne manquaient pas.
La victoire de la dame de fer teutonne était bien la preuve que la politique menée depuis 2002 (car on ne peut oublier la politique antisociale de Schröder, puis de la grande coalition depuis 2005) était la bonne !!!
Mais la majorité législative n’étant pas constituée, Mme Merkel se doit de convaincre un parti battu, pour conserver une majorité de gouvernement.
A ce jour (27/10/2013) Mme Merkel ne fait qu’essuyer des revers.
Elle a cru entortiller les Verts, mais ceux-ci ont déjoué le piège tendu.
Depuis le 23 octobre, la phase de mystification s’exerce auprès du SPD.
Curieusement, les médias nationaux français sont étrangement muets pour relater cette impasse.
Seraient-ils gênés par cette difficulté à constituer une majorité ?
Si la politique économique et sociale conduite en Allemagne depuis 2002 était si vertueuse et si prisée du peuple allemand, pourquoi les Verts et le SPD rechignent-ils, à ce point, à gouverner sous les ordres de la papesse de Berlin ?
La crainte du boomerang ferait-elle hésiter les battus du 22 septembre 2013 ?
