Agissant sous l’autorité du gouvernement, le Parlement vota une loi appelée pompeusement « loi sur la rénovation de la démocratie sociale et la réforme du temps de travail »
Cette loi du 20 août 2008 légalisait un accord, vicieusement appelé « Déclaration commune », approuvé par le MEDEF, la CGPME, la CFDT et la CGT.
Celle-ci traite plusieurs sujets, dont celui de la représentativité syndicale.
A n’en pas douter, l’objectif partagé par les promoteurs de la déclaration commune et les parlementaires fut de remodeler le syndicalisme. Pour les uns « organiser une sorte de monopole syndical bicéphale » pour les autres « domestiquer le syndicalisme »
Les premiers résultats ne semblent pas donner satisfaction aux apprentis sorciers. La loi permettant le regroupement des consultations électorales dans la Fonction Publique, les premières se déroulèrent en octobre et décembre derniers.
Le résultat confirma le statuquo de la représentativité syndicale et la conclusion est limpide.
La loi sur la représentativité syndicale a accouché d’une souris.
Les faiseurs du syndicalisme domestiqué en sont pour leurs frais.
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