« Ce n’est pas de l’esclavage » !
« Nous ne faisons pas de politique, seulement du business » !
Telles sont les justifications des négriers européens qui « esclavagisent » des travailleurs nord-coréens avec la complicité du régime de Pyongyang et de l’Union Européenne.
De quoi s’agit-il ?
« Nous ne faisons pas de politique, seulement du business » !
Telles sont les justifications des négriers européens qui « esclavagisent » des travailleurs nord-coréens avec la complicité du régime de Pyongyang et de l’Union Européenne.
De quoi s’agit-il ?
Plusieurs ONG, mais aussi l’ONU, ont découvert un trafic de main-d’œuvre organisé par le régime dictatorial nord-coréen et des pays de l’Union Européenne.
La pratique est malheureusement connue. Les mafieux, apparemment de l’Etat nord-coréen, nouveaux esclavagistes, recrutent manu militari des hommes vigoureux, résistants et qualifiés, si possible mariés et pères de famille. Ainsi, la pression n’en est que plus facile, limitant le risque de rébellion.
Ces hommes sont envoyés dans des pays complices et sans scrupules, notamment européens.
A leur arrivée sur le sol de leur exploitation, ils sont dépossédés de leurs papiers, dont leur passeport, par l’autorité chargée du « management » Ils sont informés que leurs déplacements, hors travail, seront limités. Pour ce qui est de l’organisation du travail, il n’y a pas de contrat de travail et pas davantage de bulletin de salaire !
La pratique est malheureusement connue. Les mafieux, apparemment de l’Etat nord-coréen, nouveaux esclavagistes, recrutent manu militari des hommes vigoureux, résistants et qualifiés, si possible mariés et pères de famille. Ainsi, la pression n’en est que plus facile, limitant le risque de rébellion.
Ces hommes sont envoyés dans des pays complices et sans scrupules, notamment européens.
A leur arrivée sur le sol de leur exploitation, ils sont dépossédés de leurs papiers, dont leur passeport, par l’autorité chargée du « management » Ils sont informés que leurs déplacements, hors travail, seront limités. Pour ce qui est de l’organisation du travail, il n’y a pas de contrat de travail et pas davantage de bulletin de salaire !
La durée du travail varie de 10 à 12 heures, 6 jours sur 7. Les salaires sont directement versés à l’organisation négrière qui en restitue entre 10 et 20 % aux salariés exploités, seulement à leur retour au pays.
Les séjours, sans retour au pays, sont d’une durée de trois ans, parfois renouvelés.
Pour couronner le tout, sur le temps de « repos » les travailleurs nord-coréens sont astreints à des cours d’éducation idéologique !!!
La question est de savoir quels sont les pays de l’Union Européenne qui se livrent à cette odieuse marchandisation d’êtres humains et depuis combien de temps dure ce trafic ?
La réponse à la première question est connue, il s’agit de l’Allemagne, de la Pologne, de l’Italie, de l’Autriche, des Pays-Bas, de la Russie, de Malte…….
Pour ce qui est de l’origine de ce scandale, elle est difficile à situer.
Il semble que l’esclavagisme de nord-coréens en Europe remonte au moins à 2010.
L’affaire est devenue publique avec la révélation de l’accident mortel dont un ouvrier coréen a été victime sur les chantiers navals de Gdynia.
Les services de l’Inspection du Travail polonais n’ont trouvé aucun papier d’identité sur la victime et constaté des conditions de travail précaires en matière d’hygiène et de sécurité !
En juillet 2016, une ONG britannique a organisé une conférence de Presse pour dénoncer cet esclavage « moderne »
Bien évidemment, l’ambassade nord-coréenne, en Pologne, conteste ces accusations d’esclavagisme considérant que les ouvriers nord-coréens travaillant en Europe ne sont pas mal traités. Certainement pas plus mal traités que ceux travaillant en Corée du Nord !!!
Ouf, nous sommes rassurés !
L’attitude de « Solidarnosc » syndicat qui, dans les années 80, fut l’un des acteurs principaux de la chute du communisme en Pologne, est confondante de complicité.
Le syndicat déclare que c’est à l’Etat et aux entreprises concernées de prendre leurs responsabilités. Solidarnosc se fait ainsi « Ponce Pilate » Mais, est-ce si surprenant que cela ?
Après la volonté de remise en cause de l’interruption volontaire de grossesse, la banalisation de l’esclavagisme, il n’y a pas de doute, le régime polonais est bien d’essence catho-réactionnaire, conforté par de dociles compagnons de route.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là.
La commission européenne fut saisie de cette pratique que l’on pensait révolue, pour toujours. Silence dans les rangs européistes. La libre circulation des capitaux et des hommes n’est pas menacée, c’est bien l’essentiel !!!
Le « chiffre d’affaires » au bénéfice de Pyongyang oscillerait entre 1 et 2 milliards d’euros pour le monde entier dont 13,6 millions pour la seule Pologne.
Hélas, cette traite d’esclaves nord-coréens n’est pas pratiquée qu’en Europe. La Russie et la Chine seraient également sur les rangs, de même que le Qatar qui utilise cette main-d’œuvre quasi gratuite dans des conditions climatiques extrêmes pour construire les stades devant accueillir la coupe du monde de football en 2022.
Quels hypocrites ces chefs d’Etats et de gouvernements du monde entier qui, médiatiquement, font les gros yeux au régime dictatorial de Pyongyang et en coulisses laissent entrer dans ce pays des devises issues d’une main-d’œuvre esclavagisée !!!
Quels hypocrites ces eurocrates avec leur slogan éculé « L’Europe vous protège » !
Combien de temps cette ignominie va-t-elle encore durer ?
Certes, l’Histoire de notre civilisation montre que la confiance en l’Homme, surtout quand il agit en meute, doit être limitée. Mais, en arriver à ce niveau de reniement de l’Humanisme au point d’ignorer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations-Unies et plus particulièrement son article 4 est indigne et irresponsable :
« Nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes »
Dans cette affaire, d’autres textes sont floués comme :
- La convention 29 de l’Organisation Internationale du Travail de 1930
Le travail forcé désigne un ensemble de « situations dans lesquelles les personnes sont contraintes par l’emploi de la violence ou de l’intimidation, ou par des moyens plus subtils, comme l’accumulation de dettes, la confiscation de papiers d’identité, ou des menaces de dénonciation aux autorités migratoires »
- La convention européenne des Droits de l’Homme qui s’appuie sur la Déclaration des Nations-Unies de 1948 et porte en son article 4 l’interdiction de l’esclavage.
Ainsi, des questions fondamentales se posent :
- Que font les groupements ou associations dont le rôle est de faire respecter la dignité des travailleurs ?
- Que fait la Confédération Européenne des Syndicats ?
- Que font les syndicats français, en l’occurrence ?
S’ils font, ils font peu, car leur message n’est pas arrivé jusque dans les milieux ordinaires du monde du travail.
Or, en plus du traitement bestial infligé à des milliers d’hommes au profit de quelques « buveurs de sang » sur des espaces définis, il y a l’implication que cette monstrueuse pratique a sur l’environnement économique.
Les chantiers navals polonais qui pratiquent ainsi sous-traitent pour des chantiers navals de l’Ouest européen, dont la France vraisemblablement.
Il va de soi que dans ces conditions, la concurrence est impossible.
Il en est de même pour l’Allemagne qui userait de cette ignoble pratique dans des fermes agricoles.
Avec l’abandon des quotas laitiers, la concurrence avec les prix de revient pratiqués outre-Rhin aurait son explication.
On comprendrait mieux ainsi la « générosité » de la Chancelière à l’égard des migrants venant d’Orient !
Dans ces conditions, il va falloir numéroter la loi El Khomri pour écrire la loi El Khomri II, la loi El Khomri III, la loi El Khomri IV…….. En arriver à une telle situation économique sociale et morale était inimaginable il y a encore une quinzaine d’années ! Et pourtant, nous y sommes. Les Olympe de Gouges, Robespierre, Schœlcher, Jaurès, Césaire et bien d’autres encore doivent se retourner.
Les séjours, sans retour au pays, sont d’une durée de trois ans, parfois renouvelés.
Pour couronner le tout, sur le temps de « repos » les travailleurs nord-coréens sont astreints à des cours d’éducation idéologique !!!
La question est de savoir quels sont les pays de l’Union Européenne qui se livrent à cette odieuse marchandisation d’êtres humains et depuis combien de temps dure ce trafic ?
La réponse à la première question est connue, il s’agit de l’Allemagne, de la Pologne, de l’Italie, de l’Autriche, des Pays-Bas, de la Russie, de Malte…….
Pour ce qui est de l’origine de ce scandale, elle est difficile à situer.
Il semble que l’esclavagisme de nord-coréens en Europe remonte au moins à 2010.
L’affaire est devenue publique avec la révélation de l’accident mortel dont un ouvrier coréen a été victime sur les chantiers navals de Gdynia.
Les services de l’Inspection du Travail polonais n’ont trouvé aucun papier d’identité sur la victime et constaté des conditions de travail précaires en matière d’hygiène et de sécurité !
En juillet 2016, une ONG britannique a organisé une conférence de Presse pour dénoncer cet esclavage « moderne »
Bien évidemment, l’ambassade nord-coréenne, en Pologne, conteste ces accusations d’esclavagisme considérant que les ouvriers nord-coréens travaillant en Europe ne sont pas mal traités. Certainement pas plus mal traités que ceux travaillant en Corée du Nord !!!
Ouf, nous sommes rassurés !
L’attitude de « Solidarnosc » syndicat qui, dans les années 80, fut l’un des acteurs principaux de la chute du communisme en Pologne, est confondante de complicité.
Le syndicat déclare que c’est à l’Etat et aux entreprises concernées de prendre leurs responsabilités. Solidarnosc se fait ainsi « Ponce Pilate » Mais, est-ce si surprenant que cela ?
Après la volonté de remise en cause de l’interruption volontaire de grossesse, la banalisation de l’esclavagisme, il n’y a pas de doute, le régime polonais est bien d’essence catho-réactionnaire, conforté par de dociles compagnons de route.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là.
La commission européenne fut saisie de cette pratique que l’on pensait révolue, pour toujours. Silence dans les rangs européistes. La libre circulation des capitaux et des hommes n’est pas menacée, c’est bien l’essentiel !!!
Le « chiffre d’affaires » au bénéfice de Pyongyang oscillerait entre 1 et 2 milliards d’euros pour le monde entier dont 13,6 millions pour la seule Pologne.
Hélas, cette traite d’esclaves nord-coréens n’est pas pratiquée qu’en Europe. La Russie et la Chine seraient également sur les rangs, de même que le Qatar qui utilise cette main-d’œuvre quasi gratuite dans des conditions climatiques extrêmes pour construire les stades devant accueillir la coupe du monde de football en 2022.
Quels hypocrites ces chefs d’Etats et de gouvernements du monde entier qui, médiatiquement, font les gros yeux au régime dictatorial de Pyongyang et en coulisses laissent entrer dans ce pays des devises issues d’une main-d’œuvre esclavagisée !!!
Quels hypocrites ces eurocrates avec leur slogan éculé « L’Europe vous protège » !
Combien de temps cette ignominie va-t-elle encore durer ?
Certes, l’Histoire de notre civilisation montre que la confiance en l’Homme, surtout quand il agit en meute, doit être limitée. Mais, en arriver à ce niveau de reniement de l’Humanisme au point d’ignorer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations-Unies et plus particulièrement son article 4 est indigne et irresponsable :
« Nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes »
Dans cette affaire, d’autres textes sont floués comme :
- La convention 29 de l’Organisation Internationale du Travail de 1930
Le travail forcé désigne un ensemble de « situations dans lesquelles les personnes sont contraintes par l’emploi de la violence ou de l’intimidation, ou par des moyens plus subtils, comme l’accumulation de dettes, la confiscation de papiers d’identité, ou des menaces de dénonciation aux autorités migratoires »
- La convention européenne des Droits de l’Homme qui s’appuie sur la Déclaration des Nations-Unies de 1948 et porte en son article 4 l’interdiction de l’esclavage.
Ainsi, des questions fondamentales se posent :
- Que font les groupements ou associations dont le rôle est de faire respecter la dignité des travailleurs ?
- Que fait la Confédération Européenne des Syndicats ?
- Que font les syndicats français, en l’occurrence ?
S’ils font, ils font peu, car leur message n’est pas arrivé jusque dans les milieux ordinaires du monde du travail.
Or, en plus du traitement bestial infligé à des milliers d’hommes au profit de quelques « buveurs de sang » sur des espaces définis, il y a l’implication que cette monstrueuse pratique a sur l’environnement économique.
Les chantiers navals polonais qui pratiquent ainsi sous-traitent pour des chantiers navals de l’Ouest européen, dont la France vraisemblablement.
Il va de soi que dans ces conditions, la concurrence est impossible.
Il en est de même pour l’Allemagne qui userait de cette ignoble pratique dans des fermes agricoles.
Avec l’abandon des quotas laitiers, la concurrence avec les prix de revient pratiqués outre-Rhin aurait son explication.
On comprendrait mieux ainsi la « générosité » de la Chancelière à l’égard des migrants venant d’Orient !
Dans ces conditions, il va falloir numéroter la loi El Khomri pour écrire la loi El Khomri II, la loi El Khomri III, la loi El Khomri IV…….. En arriver à une telle situation économique sociale et morale était inimaginable il y a encore une quinzaine d’années ! Et pourtant, nous y sommes. Les Olympe de Gouges, Robespierre, Schœlcher, Jaurès, Césaire et bien d’autres encore doivent se retourner.
Ce texte a été écrit à partir d’éléments venant de plusieurs sources.
Ces éléments se recoupant, le doute n’est pas permis quant à cette
ignoble pratique au cœur de l’Europe
Ces éléments se recoupant, le doute n’est pas permis quant à cette
ignoble pratique au cœur de l’Europe