Début 2013, face aux problèmes récurrents de l’Hôpital de Bernay, DPVRS 27 titrait « Ils veulent sa peau »
A cette époque, la directrice avait été virée de son poste de manière peu conventionnelle, non pour faute professionnelle ce qui aurait été compréhensible, mais pour insuffisance de maîtrise du déficit.
Comme si l’hôpital de Bernay était le seul à enregistrer un déficit.
En ajoutant à la charge du directeur de l’hôpital de Pont-Audemer la gestion de l’hôpital de Bernay, avec l’objectif de rentrer dans les clous budgétaires au plus vite, l’Agence Régionale de Santé semait l’inquiétude dans la population.
Preuve en est, l’article posté sur DPVRS 27 en février 2013 est l’un des articles les plus lus à ce jour.
Curieusement le monde politique local, toutes tendances confondues, restait muet devant l’avenir incertain de l’établissement public de santé de l’Ouest du département. Même si le Président du conseil de surveillance, par ailleurs Maire de Bernay, se voulait rassurant.
Seule la LDH de Pont-Audemer tirait la sonnette d’alarme, précisant que l’hôpital de Bernay était autant menacé que celui de Pont-Audemer.
Peut-être que certains considéraient que le titre choisi par DPVRS 27 « Ils veulent sa peau » était démesuré. Hélas, la suite confirmera la justesse de ce titre.
Lors des vœux adressés au personnel en janvier 2014, le Président du conseil de surveillance confirmait son optimisme.
La presse régionale titrait « Les comptes se stabilisent »
Puis courant mai, le député Morin et le sénateur Maurey faisaient entendre leur petite musique.
Ils annonçaient que conformément aux accords de 2013, toute la chirurgie ambulatoire de Pont-Audemer était transférée à Bernay.
Ils demandaient cependant un délai de 5 ans pour équilibrer les comptes.
Puis patatras, au cours de cet été, l’affaire rebondit.
La presse locale qui avait minimisé le danger en 2013 a révélé en juillet dernier un nouveau changement à la tête de l’hôpital de Bernay.
Le « sauveur » chargé en septembre 2013 de rétablir la situation budgétaire était prié par l’ARS de rejoindre ses pénates Pont-Audemériennes et le directeur des établissements d’Evreux/Vernon se voyait attribuer la gestion d’un troisième établissement, en l’occurrence Bernay.
Cette fois les commentaires journalistes se veulent interrogateurs.
Le « déficit » n’a pour ainsi dire pas reculé. Mais comment peut-il en être autrement avec des normes de gestion issues d’une loi qui nie la mission publique de la santé, pour privilégier la notion de rentabilité ?
Le fait que l’hôpital de Bernay n’ait toujours pas de directeur spécifique laisse à penser des intentions peu rassurantes de l’ARS.
Et voilà maintenant que pour l’ARS la maternité n’a pas assez d’activité.
Il n’y a pas si longtemps la norme minimale était de 500 naissances par an, désormais on parle de 800 naissances !!
L’activité de la maternité serait-elle devenue la variable d’ajustement permettant de « jouer » avec la pérennité de l’hôpital public de Bernay ?
Oui, il y a un vrai acharnement politique à causer du tord à cet hôpital.
Curieusement le monde politique local, toutes tendances confondues, restait muet devant l’avenir incertain de l’établissement public de santé de l’Ouest du département. Même si le Président du conseil de surveillance, par ailleurs Maire de Bernay, se voulait rassurant.
Seule la LDH de Pont-Audemer tirait la sonnette d’alarme, précisant que l’hôpital de Bernay était autant menacé que celui de Pont-Audemer.
Peut-être que certains considéraient que le titre choisi par DPVRS 27 « Ils veulent sa peau » était démesuré. Hélas, la suite confirmera la justesse de ce titre.
Lors des vœux adressés au personnel en janvier 2014, le Président du conseil de surveillance confirmait son optimisme.
La presse régionale titrait « Les comptes se stabilisent »
Puis courant mai, le député Morin et le sénateur Maurey faisaient entendre leur petite musique.
Ils annonçaient que conformément aux accords de 2013, toute la chirurgie ambulatoire de Pont-Audemer était transférée à Bernay.
Ils demandaient cependant un délai de 5 ans pour équilibrer les comptes.
Puis patatras, au cours de cet été, l’affaire rebondit.
La presse locale qui avait minimisé le danger en 2013 a révélé en juillet dernier un nouveau changement à la tête de l’hôpital de Bernay.
Le « sauveur » chargé en septembre 2013 de rétablir la situation budgétaire était prié par l’ARS de rejoindre ses pénates Pont-Audemériennes et le directeur des établissements d’Evreux/Vernon se voyait attribuer la gestion d’un troisième établissement, en l’occurrence Bernay.
Cette fois les commentaires journalistes se veulent interrogateurs.
Le « déficit » n’a pour ainsi dire pas reculé. Mais comment peut-il en être autrement avec des normes de gestion issues d’une loi qui nie la mission publique de la santé, pour privilégier la notion de rentabilité ?
Le fait que l’hôpital de Bernay n’ait toujours pas de directeur spécifique laisse à penser des intentions peu rassurantes de l’ARS.
Et voilà maintenant que pour l’ARS la maternité n’a pas assez d’activité.
Il n’y a pas si longtemps la norme minimale était de 500 naissances par an, désormais on parle de 800 naissances !!
L’activité de la maternité serait-elle devenue la variable d’ajustement permettant de « jouer » avec la pérennité de l’hôpital public de Bernay ?
Oui, il y a un vrai acharnement politique à causer du tord à cet hôpital.