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es « abonnés » de la matinale de France Inter, les fameux matinaliers sont habitués à l’immodestie et au parti-pris de Patrick Cohen.
On se souvient de son courroux lors de la campagne des élections présidentielles de 2012. Le journaliste à la chemise blanche contestait l’imposition qui était faite aux radios et télévisions de respecter un temps de parole égal pour tous les candidats pendant la campagne officielle.
Ce journaliste, ardent pratiquant du politiquement correct, voulait faire lui-même sa propre sélection !
Par ailleurs, son tropisme européiste, en duo avec son complice Bernard Guetta, ne trompe plus personne.
Lors de la matinale du 12 décembre dernier, il recevait la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti.
L’interrogeant sur le dossier des professeurs de prépa, il coupait la parole à la Ministre pour lui faire part d’une information selon laquelle « Vincent Peillon a décidé ou aurait décidé de ne pas revenir sur les privilèges des enseignants de classes préparatoires »
L’interrogeant sur le dossier des professeurs de prépa, il coupait la parole à la Ministre pour lui faire part d’une information selon laquelle « Vincent Peillon a décidé ou aurait décidé de ne pas revenir sur les privilèges des enseignants de classes préparatoires »
Même si le journaliste n’a fait que relire un courriel sur lequel figurait le mot privilège, il n’a pas hésité à le réemployer, s’abstenant de mettre une réserve sur ce qualificatif.
La formule « privilège » est scandaleuse surtout venant d’un journaliste de radio publique, d’autant que le professeur qui avait interrogé la Ministre quelques instants auparavant avait indiqué que pour lui la perte était de 18 %.
S’il y a privilège pour les professeurs de prépa, Patrick Cohen devrait avoir la décence de publier son cachet pour la matinale de France Inter mais aussi celui perçu pour une prestation de quelques minutes dans l’émission sur la 5 « C à vous »
Car en plus d’être donneur de leçons Patrick Cohen est cumulard.