Monsieur Eric Neyme est délégué régional d’EDF Normandie, il est aussi Président d’Energies Haute-Normandie.
A ce titre, il a organisé à Rouen une conférence de presse en amont d’un colloque tenu à Caen mi-décembre.
L’objet était de situer les énergies au cœur du développement de l’axe-Seine.
L’avenir du pétrole faisait donc partie du dossier.
Le quotidien régional Paris-Normandie n’a pas hésité à évoquer l’affaire Petroplus, en posant la question suivante (édition du 12/12/2013) :
« L’année 2013 a été, entre autres, marquée par la liquidation judiciaire de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne. Pour le grand public, c’est l’image d’un secteur – le raffinage – en déclin ... »
Réponse de M Eric Neyme
« Economiquement, on a assisté à la défaillance d’une entreprise. Une défaillance qui, malheureusement, n’a pas constitué une surprise. Mais le territoire n’a pas à se flageller parce qu’une entreprise disparaît. Il reste en Haute-Normandie deux énormes pétroliers internationaux ... »
La réponse du Président d’Energies Haute-Normandie a été d’une incroyable violence, considérant que la filière énergie n’avait pas à se flageller parce qu’une entreprise disparaît, passant par-dessus bord les 450 salariés de cette raffinerie !
Eric Neyme étant également membre du collège employeurs du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional de Haute-Normandie, il est assez facile d’imaginer à quel niveau se situera dans les mois prochains le consensus au sein de la deuxième assemblée régionale.
Si le premier collège du CESER est solidaire du Président d’Energies Haute-Normandie, concernant Petroplus, la lutte de classe fait une entrée fracassante dans cette instance.
Si le premier collège du CESER est solidaire du Président d’Energies Haute-Normandie, concernant Petroplus, la lutte de classe fait une entrée fracassante dans cette instance.
