Depuis quelques temps, le monde journalistique, dans sa presque totalité, est empêtré dans ses contradictions et son tropisme partisan, soucieux de ne pas gêner l’establishment.
Quelques exemples récents attestent de ce comportement.
L’élection présidentielle aux Etats-Unis a montré toute la courtisanerie dont les médias ont fait preuve à l’égard d’Hillary Clinton.
Certaines rédactions, comme le 7/9 de France Inter, se sont même déplacées à New-York pour commenter sur place les résultats, pensant certainement fêter la victoire de Madame Clinton !
L’objet n’est pas de considérer que le nouveau Président est l’homme idéal pour diriger la première puissance économique du monde, mais de relever le parti pris des médias.
Ils seront bientôt rassurés.
Le milliardaire Trump ne bousculera pas l’ordre, économique et financier, établi depuis plusieurs décennies.
Il y ajoutera « simplement » une pincée ou une poignée de réaction ce qui ne devrait pas émouvoir les médias au constat de leur apathie face à l’esclavage de travailleurs nord-coréens en Pologne, en Italie mais aussi en Allemagne qualifiée de première puissance économique européenne.
Bien évidemment, les instituts de sondage ne sont pas des rédactions, mais nombreux sont les plateaux de télévision où les sondagieurs et les journalistes se livrent à de curieux jeux de rôles.
- Combien ont décortiqué le programme de Bernie Sanders ?
- Combien ont indiqué qu’un candidat de l’environnement participait à la compétition ?
En France, la primaire de droite a confirmé le jeu néfaste des médias et de leurs associés les sondagieurs.
Soit ils ont fait preuve d’incompétence, soit leur connivence n’est plus contestable.
Des heures et des heures de bavardages stériles sur des plateaux de télévision ou en émissions de radio, pour en arriver à un tel décalage entre leurs pronostics et le résultat final les ridiculisent. D’autant que les acteurs de ces fourberies n’émargent pas au salaire minimum garanti ! Faut-il s’en étonner, hélas cette pratique n’est pas nouvelle. Souvenons-nous, en 2005, une majorité de journalistes n’avaient pas ménagé leur peine pour promouvoir le projet de Traité Constitutionnel Européen !
Qu’à cela ne tienne, on ne change pas une pratique qui a fait ses preuves.
La récente affaire des crèches de Noël installées dans des établissements publics remonte à la fin 2015.
- La municipalité de Melun avait installé une crèche catholique dans le hall de l’Hôtel de Ville
- Le conseil départemental de Vendée en avait fait autant dans l’entrée de l’Hôtel du département. Considérant à juste titre que la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 était bafouée, la Fédération de La Libre Pensée avait saisi la justice.
Curieusement, les instances respectives de justice avaient donné des avis différents pour deux sujets identiques !
- Pour la mairie de Melun, la Cour administrative d’Appel de Paris avait considéré que l’installation d’une crèche dans les locaux publics avait un caractère religieux et donc illégal.
- Par contre, pour le conseil départemental de Vendée, l’instance d’appel de Nantes avait émis un avis différent considérant qu’il ne s’agissait que de l’expression d’une tradition relative à la préparation des fêtes de Noël !!!
Ces jugements contradictoires avaient eu pour effet d’être contestés auprès du Conseil d’Etat par les deux parties.
Le verdict tomba fin octobre et début novembre.
Conformément au fonctionnement du Conseil d’Etat, quelques jours avant la publication du jugement le rapporteur public donna un avis qui habituellement annonce le verdict final.
L’expression de la rapporteure était peu claire.
La plupart des médias sautèrent sur l’occasion considérant que l’installation de crèches catholiques dans les lieux publics n’était pas attentatoire à la loi de 1905 !
Le quotidien Paris-Normandie n’a pas échappé à l’interprétation douteuse.
Au lendemain de l’expression de la rapporteure, Paris-Normandie dans sa publication du 10/11/2016 se fendit d’un article de quatre colonnes, agrémenté d’une photo de crèche catholique et d’un titre
« Des crèches, oui mais... » Le tout sur un rectangle de 27 cm/16cm. Quelques jours plus tard, seul un entrefilet de neuf lignes sur une surface de 15/4,5 rendit compte du jugement définitif. Le titre sans ponctuation particulière précise mensongèrement « Les crèches autorisées dans les bâtiments publics »
Il faut parcourir l’article pour comprendre que finalement les crèches catholiques ne peuvent être installées dans les locaux publics sauf si la preuve est apportée qu’il s’agit d’une exposition à caractère culturel, artistique ou festif, en clair, une crèche dépourvue de ses personnages essentiels : Marie – Joseph et l’enfant Jésus !!!
Mais Paris-Normandie, comme beaucoup d’autres journaux nationaux, n’a pas fait qu’interpréter les jugements rendus par le Conseil d’Etat, il a aussi « oublié » le fond de ces deux affaires.
Les contestations, tant pour Melun que pour la Vendée, ont été portées par les Fédérations Départementales concernées de La Libre Pensée.
En plus d’avoir jugé illégal l’installation de crèches catholiques dans des bâtiments publics, la plus haute juridiction de notre République a condamné la mairie de Melun et le conseil départemental de Vendée à dédommager les représentations locales de La Libre Pensée, de leurs frais de justice à la hauteur de 3.000 € chacune.
Pas assez certainement pour convaincre la presse régionale de feu la Haute-Normandie qui n’a pas dit mot de cette condamnation financière !
L’élection présidentielle aux Etats-Unis a montré toute la courtisanerie dont les médias ont fait preuve à l’égard d’Hillary Clinton.
Certaines rédactions, comme le 7/9 de France Inter, se sont même déplacées à New-York pour commenter sur place les résultats, pensant certainement fêter la victoire de Madame Clinton !
L’objet n’est pas de considérer que le nouveau Président est l’homme idéal pour diriger la première puissance économique du monde, mais de relever le parti pris des médias.
Ils seront bientôt rassurés.
Le milliardaire Trump ne bousculera pas l’ordre, économique et financier, établi depuis plusieurs décennies.
Il y ajoutera « simplement » une pincée ou une poignée de réaction ce qui ne devrait pas émouvoir les médias au constat de leur apathie face à l’esclavage de travailleurs nord-coréens en Pologne, en Italie mais aussi en Allemagne qualifiée de première puissance économique européenne.
Bien évidemment, les instituts de sondage ne sont pas des rédactions, mais nombreux sont les plateaux de télévision où les sondagieurs et les journalistes se livrent à de curieux jeux de rôles.
- Combien ont décortiqué le programme de Bernie Sanders ?
- Combien ont indiqué qu’un candidat de l’environnement participait à la compétition ?
En France, la primaire de droite a confirmé le jeu néfaste des médias et de leurs associés les sondagieurs.
Soit ils ont fait preuve d’incompétence, soit leur connivence n’est plus contestable.
Des heures et des heures de bavardages stériles sur des plateaux de télévision ou en émissions de radio, pour en arriver à un tel décalage entre leurs pronostics et le résultat final les ridiculisent. D’autant que les acteurs de ces fourberies n’émargent pas au salaire minimum garanti ! Faut-il s’en étonner, hélas cette pratique n’est pas nouvelle. Souvenons-nous, en 2005, une majorité de journalistes n’avaient pas ménagé leur peine pour promouvoir le projet de Traité Constitutionnel Européen !
Qu’à cela ne tienne, on ne change pas une pratique qui a fait ses preuves.
La récente affaire des crèches de Noël installées dans des établissements publics remonte à la fin 2015.
- La municipalité de Melun avait installé une crèche catholique dans le hall de l’Hôtel de Ville
- Le conseil départemental de Vendée en avait fait autant dans l’entrée de l’Hôtel du département. Considérant à juste titre que la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 était bafouée, la Fédération de La Libre Pensée avait saisi la justice.
Curieusement, les instances respectives de justice avaient donné des avis différents pour deux sujets identiques !
- Pour la mairie de Melun, la Cour administrative d’Appel de Paris avait considéré que l’installation d’une crèche dans les locaux publics avait un caractère religieux et donc illégal.
- Par contre, pour le conseil départemental de Vendée, l’instance d’appel de Nantes avait émis un avis différent considérant qu’il ne s’agissait que de l’expression d’une tradition relative à la préparation des fêtes de Noël !!!
Ces jugements contradictoires avaient eu pour effet d’être contestés auprès du Conseil d’Etat par les deux parties.
Le verdict tomba fin octobre et début novembre.
Conformément au fonctionnement du Conseil d’Etat, quelques jours avant la publication du jugement le rapporteur public donna un avis qui habituellement annonce le verdict final.
L’expression de la rapporteure était peu claire.
La plupart des médias sautèrent sur l’occasion considérant que l’installation de crèches catholiques dans les lieux publics n’était pas attentatoire à la loi de 1905 !
Le quotidien Paris-Normandie n’a pas échappé à l’interprétation douteuse.
Au lendemain de l’expression de la rapporteure, Paris-Normandie dans sa publication du 10/11/2016 se fendit d’un article de quatre colonnes, agrémenté d’une photo de crèche catholique et d’un titre
« Des crèches, oui mais... » Le tout sur un rectangle de 27 cm/16cm. Quelques jours plus tard, seul un entrefilet de neuf lignes sur une surface de 15/4,5 rendit compte du jugement définitif. Le titre sans ponctuation particulière précise mensongèrement « Les crèches autorisées dans les bâtiments publics »
Il faut parcourir l’article pour comprendre que finalement les crèches catholiques ne peuvent être installées dans les locaux publics sauf si la preuve est apportée qu’il s’agit d’une exposition à caractère culturel, artistique ou festif, en clair, une crèche dépourvue de ses personnages essentiels : Marie – Joseph et l’enfant Jésus !!!
Mais Paris-Normandie, comme beaucoup d’autres journaux nationaux, n’a pas fait qu’interpréter les jugements rendus par le Conseil d’Etat, il a aussi « oublié » le fond de ces deux affaires.
Les contestations, tant pour Melun que pour la Vendée, ont été portées par les Fédérations Départementales concernées de La Libre Pensée.
En plus d’avoir jugé illégal l’installation de crèches catholiques dans des bâtiments publics, la plus haute juridiction de notre République a condamné la mairie de Melun et le conseil départemental de Vendée à dédommager les représentations locales de La Libre Pensée, de leurs frais de justice à la hauteur de 3.000 € chacune.
Pas assez certainement pour convaincre la presse régionale de feu la Haute-Normandie qui n’a pas dit mot de cette condamnation financière !
Qui a dit « médias chafouins » quand l’establishment est contesté ?