Le premier flocon n’est pas encore tombé sur l’Eure que déjà le premier dérapage vient d’avoir lieu au nord du département. Curieusement, ce n’est pas la chute du mercure qui a provoqué l’incident, mais un coup de sang de la section cantonale d’Etrépagny de la FDSEA.
Celle-ci considère que le tarif horaire fixé à 44 € HT de l’heure dans une convention signée entre le Conseil Général, la Préfecture, la Chambre d’Agriculture et sa Fédération est très insuffisant.
Les agriculteurs concernés menacent de se retirer de leur engagement volontaire pour les routes départementales. Ils se limiteraient aux routes communales, rémunérés par la communauté de communes d’Etrépagny entre 59 € et 64 € en fonction de l’équipement utilisé.
Dans l’article du 17 décembre dernier paru sur ce site, j’alertais sur les risques de dérapage du fait d’une sorte de monopole syndical intégré dans cette affaire. Je ne pensais pas qu’il viendrait aussi vite et surtout que la tarification serait à l’origine du dérapage.
Pour satisfaire les desiderata de cette organisation corporatiste, il faudrait peut-être lui laisser les clés du budget départemental, elle pourrait ainsi fixer les tarifs à sa guise !
Faut-il rappeler que le recours aux agriculteurs pour le déneigement occasionnel est proposé aux volontaires ?
Ceux qui considèrent que la rémunération est trop faible, et c’est leur droit, peuvent s’abstenir de postuler.
Si vous souhaitez réagir à cet article : ernis.dpvrs@orange.fr
