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Re-lettre ouverte à un Conseiller Départemental



M le Maire de Bourgtheroulde,
M le Conseiller Départemental,
 
Le 29 janvier dernier, en utilisant votre adresse courriel du Conseil Départemental, je vous ai transmis un message pour connaître vos arguments conduisant à transférer des routes départementales aux EPCI.
Sans réponse à ce jour, je réitère ma demande en utilisant le canal de votre mairie.
J’imagine que mon premier message ne vous ait pas parvenu, car je ne peux penser que votre proposition de transfert ne soit pas étayée d’arguments de fond.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, M le Conseiller Départemental, l’assurance de mes salutations républicaines.
 
Jean-Louis Ernis
Animateur DPVRS-27
 
 
 
A Monsieur Bruno Questel, Conseiller Départemental,
Canton de Bourgtheroulde
 
A plusieurs reprises, je vous ai entendu défendre, dans l’hémicycle, l’idée d’un transfert de certaines routes départementales, actuellement à la charge du département, vers les intercommunalités.
Outre le fait qu’au bout du compte, c’est toujours le contribuable qui paie, comme l’a fait remarquer un membre de la majorité, j’ai peine à comprendre votre argumentation.
Indépendamment des raisons historiques qui ont conduit à la construction de ces artères, vous estimez, si j’ai bien compris, que certaines voies départementales n’ont d’usage que des déplacements locaux.
Je réside en pleine ruralité où je constate, au contraire de vous, que depuis quelques années, de gros semi-remorques, de trois essieux, 44 tonnes de charge pour certains, circulent sur nos routes de campagne qui d’ailleurs n’ont pas de fondations ni de dimensions appropriées !
Contrairement à ce que vous laissez penser, les convois agricoles (38 tonnes pour 3 essieux et 40 tonnes pour 4 essieux) ne se limitent pas à des parcours réduits.
Le transport de betteraves vers des usines de transformation (Etrépagny – Cagny (14), des céréales vers le port de Rouen, du lait vers des usines situées dans le Calvados et dans la Manche, du lin vers le port du Havre et la Belgique, s’effectue, de fait, bien au-delà des intercommunalités, y compris des futures.
Il en est de même du ravitaillement en intrants et en aliments pour bétail. Ces produits provenant très souvent de l’étranger.
Voilà pourquoi, M le Conseiller Départemental, j’ai peine à adhérer à votre argumentation, mais je ne doute pas que vous saurez m’apporter des éléments auxquels je n’avais pas pensé.
Recevez mes meilleures salutations.
 
Jean-Louis Ernis
Animateur DPVRS-27
 
PS : Votre propos ayant été exprimé en séance publique, je poste sur mon site le présent courriel